Aurevoir!


Fernando avait le coeur sur la main. Étrangement, je trouve que les circonstances de sa mort réflètent bien la vie qu'il a menée. Il était toujours prêt à aider tout le monde. Je me souviendrai toujours de notre déménagement où, même avec une hanche qui le faisait souffrir, il a levé nos gros meubles. Il avait entrepris de déménager le frigo avec mon beau-frère et il s'était mis de reculons. Il avait manqué la marche de l'entrée et il était tombé sur le cul dans notre salon, le frigo sur les jambes. Il s'était relevé de là comme si de rien n'était, en riant. C'était lui ça!

À part mon père, c'était la personne la plus vaillante que je connaisse. Avant d'avoir sa hanche artificielle, il s'est pris une semaine de "vacances" pour faire toutes les rénos qu'il restait à faire cette année dans sa maison. Même s'il avait de la misère à marcher, il faisait toutes ses affaires sans demander d'aide à personne. Il n'y avait jamais rien pour l'arrêter.

J'ai beaucoup de peine pour lui qui a boité pendant des années et qui venait tout juste d'avoir une hanche artifielle il y a quelques semaines. J'ai aussi beaucoup de peine pour belle-maman qui en était folle amoureuse et qui avait plein de projets avec lui. Ils étaient cutes ensemble, on aurait dit un p'tit couple qui venait juste de se rencontrer!  J'ai aussi beaucoup de peine pour Antoine qui ne connaîtra jamais son grand-père autrement qu'en photos ou en vidéo.

Ce fut un plaisir de te connaître Fernando. Repose-toi bien.

Une journée (presque) parfaite




Comme à chaque année, j'ai voulu aller voir les courses de bateau en carton aux Cartonfolies. Comme à chaque année, il pleuvait et on les a manquées. Par contre, dès que l'orage s'est terminé, on allé sur le site et on a bien profité du coin enfants. Antoine et ses cousin(e)s se sont tellement donnés qu'ils en ont oublié les siestes!

Comme on avait nos passes, on a même veillé "tard"! On est resté pour voir le show de Radio Radio. C'était bon mais un groupe acadien pour la fête du Québec, drôle de choix! Enfin, ça devait faire trois éternités qu'on était pas sortis S. et moi et juste pour ça, c'était le fun.

On est revenus chez nous à minuit et évidemment, Antoine avait presque fait sa nuit... Donc S. et moi on a regardé un peu les nouvelles en essayant de calmer Antoine... Les festivités de la St-Jean, une p'tite fille noyée dans une piscine, un accident avec un mort à Rivière-du-Loup, la manifestation nocturne, etc.

Quand on est finalement allé se coucher, on a vu qu'il y avait 4 messages sur le répondeur. On s'est dit qu'on les écouterait le lendemain matin vu qu'on voulait pas réveiller Antoine. J'ai regardé sur l'afficheur et c'était "numéro privé" et aussi belle-maman... On s'est dis bonne nuit et voilà.

Ce n'est que ce matin qu'on a su que le "numéro inconnu" était la police... Le mort dans l'accident d'auto à Rivière-du-Loup était en fait mon beau-père. (Si vous n'êtes pas au courant de l'histoire du bon samaritain, je vous invite à le lire ici. C'est une histoire vraiment révoltante)

Monoparentalité partielle

S. a finalement changé d'emploi. Il n'en pouvait plus de l'autre emploi et de ses conditions de travail merdiques. Maintenant que notre situation familiale était rendue stable avec ma nouvelle job, il s'est dit que c'tait le bon moment de changer. J'étais bien contente pour lui qu'il se trouve autre chose rapidement. En plus, que sa nouvelle job est pleine de nouveaux défis et de possibilité d'avancement.

Je savais bien qu'il ne pourrait plus s'occuper de la garderie vu les nouvelles heures de travail et que ce serait pas mal d'adaptation. Sauf que je n'avais pas réalisé que "travail de soir" impliquerait que je sois monoparentale une semaine sur deux. Pas qu'Antoine soit difficile mais j'aimais bien que S. soit là pour surveiller quelques minutes pendant que je sortais les poubelles ou arroser le jardin, qu'ils jouent ensemble pendant que je termine le souper, ce genre de choses. Et puis, ya le fait qu'on ne mange plus ensemble 5 soirs de suite et que je dois prévoir la veille ce que S. prendra pour son lunch le lendemain.

Mais le plus gros hic, c'est qu'Antoine et S. ne se voient pas de la semaine. Moi je vois S. le midi quand je vais dîner à maison. Antoine dit souvent "pa-pa-pa-pa-pa" en se promenant dans le salon, il le cherche, c'est la première fois qu'ils se voient pas aussi longtemps. Pauvre petit loup. Et S. s'ennuie aussi. Il me demande toujours comment il va quand il arrive au beau milieu de la nuit. En fait, il s'ennuie vraiment parce qu'il m'avait demandé qu'Antoine alle lui sauter dessus ce matin pour le voir un peu avant qu'on parte...

Antoine s'est roulé dessus, lui a bavé dans la face (pour lui faire des bisous) et lui a jasé ça. De toute beauté!!!¸Moi aussi j'avoue m'ennuyer de S. et j'ai bien hâte à notre longue fin de semaine en famille qui arrive.

En tout cas, tout ça pour dire que j'admire énormément ceux et celles qui élèvent des enfants tout seul ouf, je n'avais pas réaliser à quel point c'était de l'organisation.

Mes poulettes de soeurs


Quand ma belle-soeur m'a dit qu'elle venait de recevoir ses petits poulets, je me suis garochée dans le poulailler. Et dès l'instant où j'ai mis le pied dans la porte et que l'odeur des copeaux m'est venu dans le nez, j'ai soudainement eu 10 ans:
- les poulets qu'on laissait dehors et qui montaient sur la tête de ma plus jeune soeur (qui avait alors l'âge d'Antoine)
- cette même soeur qui prenait un poulet et qui le flattait comme si c'tait un chat
- les graines qu'on donnait matin et soir
- le rafraîssement des copeaux qu'on faisait une fois par semaine
- la porte du poulailler qui était dure à fermer quand il ventait et qu'on devait vite aller fermer quand un orage commençait
- les oeufs qu'on avait trouvé un été (un des poulets était en fait... une poule!)
- les cris de peur qu'on lâchait quand un poulet s'aventurait pour venir nous piquer les mollets, etc, etc.


Il y avait aussi ces fins d'été où mon père sortait la hâche et où les poulets devenaient nos futurs repas d'hiver.

Des dizaines et des dizaines de souvenirs d'enfance associés, étrangement, à mes soeurs.


Avec la visite du poulailler de ma belle-soeur en fin de semaine et aussi cette histoire des deux jeunes soeurs de notre région mortes empoisonnées, je suis très nostalgique de mon enfance avec mes petites soeurs.

L'étalage de saucisses

Épicerie. Mon panier et moi. L'allée de la viande est déserte sauf un couple derrière moi.

Soudain, peut-être 2-3 mètres devant nous, TOUS les paquets de saucisses se donnent le mot pour dégrigoler de la tablette et se tirer par terre.

Je m'arrête. Le couple s'arrête. La madame rit. Pas moi. Je tourne le coin en me disant "Ha nooooon le fantôme m'a suivi jusqu'à l'épicerie!!"

Cette semaine, on ne mangera donc pas de viande.

Après-midi de fête des pères






C'était un dimanche après-midi parfait. Ça termine bien la semaine de vacances de S. J'aurais bien pris encore quelques jours comme ça.

Liste des futures lectures

Griffintown - Marie-Hélène Poitras
Yukonnaise - Mylène Dumas-Gilbert
7 ans après - Guillaume Musso
Charlotte Lavigne tome 2 - Nathalie Roy (me semble que ça fait 3 éternités que j'ai hâte qu'il arrive!)
Deux petits pas sur le sable mouillé - Anne-Dauphine Julliand


Aussi lus et adorés dans les dernières semaines, ces deux bijoux de petites nouvelles:
Intimité et autres objets fragiles - Marie-Eve Sévigny
Les truites à mains nues - Charles Bolduc

28 messages à 17h


Notre boss a bien aimé le gâteau qu'on lui avait fait faire. Mais pas autant qu'une des invitées qui nous a offert 10$ de plus pour nous le racheter! On saura donc jamais si le gâteau avec un arrière-goût... de plastique!

Pub louche...



Des filles en bikinis pour vendre des sacoches peut passer à la limite... mais est-ce qu'ya juste moi pour qui le titre sonne louche??!

Nouvelle activité familiale


Il ne manque plus qu'Antoine fasse du karaté et il aura fait tous les mêmes sports que ses parents!

Mousse au crabe

¼ t. de céleri haché petit
¼ t. de piment rouge haché petit
¼ t. d'oignon haché petit
1 petite canne de conserve de chair de crabe égouttée (prochaine fois, je prendrai du vrai crabe)
1 paquet (250 g) de fromage à la crème
1 canne de soupe aux tomates
2 sachets de gélatine Knox
1 tasse de mayonnaise

Dans une casserole, faire chauffer le fromage à la crème et la soupe aux tomates. Brasser jusqu'à l'obtention d'un mélange uniforme. Retirer du feu.
Ajouter le céleri, le piment et l'oignon et brasser.

Diluer la gélatine dans ¼ t. d'eau froide, incorporer au bol et mélanger.

Ajouter le crabe et la mayonnaise et mélanger.

Verser dans un bol et réfrigérer toute une nuit. Servir avec des craquelins.

***

J'ai fait capoter ma belle-maman avec cette recette et je crois bien que je vais la mettre sur ma liste d'idées d'entrée pour les réceptions du temps des Fêtes. Par contre, si j'en refais juste pour moi, la prochaine fois, je vais couper la recette en deux... c'est que j'avais pas vu que ça donnait 40 portions!!

Une surprise!


Ça c'est le gâteau que j'avais fait faire pour les 30 ans de notre gardienne. (Oui oui, il y a des photos mangeables, ça existe et le résultat est disons hallucinant)

On est allé lui porter ce midi toutes les mamans ensemble et c'était génial de lui voir la face!! Et de voir aussi la face de nos poulets qui se demandaient pourquoi leurs mamans étaient là en plein milieu de la journée. L'effet surprise était très réussi!

Bon, la face lui a aussi changé quand on est repartie, lui laissant nos 5 marmailles en pleurs sur un high de sucre... oups!

Déchiqueteuse manuelle

Il était une fois une Virginie qui se demandait quoi faire de son après-midi au travail. Alors elle a soudainement eu la brillante idée de déchiqueter manuellement ses factures pour son compte de dépenses...

OH-HO! Me semble de voir la face de celui (ou celle) qui va recevoir ça avec plein de papier collant!!!